Festival de philosophie pour tous

Citéphilo est un temps fort annuel composé de plus de cent conférences-débats et tables rondes en compagnie de la philosophie au sens large, des sciences humaines et sociales... et davantage encore : le cinéma, la peinture, la musique, le théâtre ou la danse.

Citéphilo se déploie dans une vingtaine de villes petites, moyennes ou grandes et une quarantaine de lieux publics ou privés, culturels ou non, de la région Hauts-de-France.

Sa vocation est le partage d’une pensée élaborée par des chercheurs, des professeurs ou des auteurs avec des publics qui en acceptent le principe.

Citéphilo se propose d’ouvrir les esprits à des thématiques actuelles, dans des modalités diverses et parfois inattendues.

 

Vendredi 29 mars

13 h 30 >15 h : Plus qu’un jeu, toute une histoire : le football

Mickaël Correia, journaliste free-lance, a récemment publié : Une histoire populaire du football (La Découverte).

Présentation : Léon Wisznia, co-fondateur de Citéphilo, ex-ailier droit de la classe de 6e A’ du Lycée Turgot (Paris).

Aucun sport n’est aussi populaire que le football. Objet social total suscitant intérêt et ferveur sur les 5 continents, il a fait depuis quelques années son entrée à l’université et mobilise des disciplines aussi diverses que la sociologie, la philosophie, la physique, la biologie ou l’histoire. Loin de pouvoir être réduit à sa dimension économique, aujourd’hui envahissante, il a été depuis plus d’un siècle un puissant vecteur d’émancipation et de réalisation de soi, combinant virtuosité individuelle, engagement physique et moral et intelligence collective. Le football, une histoire populaire.

Lycée Charles de Gaulle - 44 rue Jacques Daguerre - Compiègne

 

15 h 30 > 17 h  : Au bonheur des chiens

Mark Alizart, philosophe, a récemment publié : Chiens (Puf 2017), Pop Théologie (Puf 2015)

Présentation : Léon Wisznia, lecteur de philosophie, co-fondateur de Citéphilo et Mickaël Perre, professeur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly de Compiègne.

La Terre aurait été conquise par les loups il y a 35 000 ans, ils étaient alors les rois de la forêt. Aujourd’hui : on compte 100 000 loups et 700 millions de chiens. Comment expliquer la pérennité des chiens dans l’histoire de l’évolution ? Choyé comme l’animal domestique le plus fidèle, le chien peut tout aussi bien être raillé pour sa supposée inertie. Entre la crainte de son agressivité contenue et le spectacle de son imbécillité heureuse, quel statut lui accorder ? Il a fallu attendre les années 60 pour voir des philosophes s’intéresser à l’espèce animale et lui faire une place au coin du feu de la pensée. La vie de l’un d’entre eux, Mark Alizart, a croisé celle d’un chien : Luther. Sa mort l’a profondément affecté. Quand il réalisa dans quelle tristesse la disparition de Luther le plongeait, voulant comprendre, il décida de philosopher à partir de cette disparition, jusqu’à déterrer « l’os » de l’histoire silencieuse d’une relation aussi ancienne que méconnue entre l’espèce canine et l’espèce humaine.

Lycée Pierre d’Ailly - 136 bd des États-Unis - Compiègne

 

20 h 15 > 21 h 45 : Amitié d’astres. Wagner et Nietzsche

En partenariat avec les Bibliothèques de Compiègne

Dorian Astor, philosophe et dramaturge, auteur de Comprendre Wagner avec Hermann Gramp (Max Milo 2017) ; Dictionnaire Nietzsche, dir. (Laffont 2017), Deviens ce que tu es (Autrement 2016).

Présentation : Mickaël Perre, professeur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly de Compiègne

« Nous étions amis sur la terre et nous sommes devenus étrangers l’un à l’autre (…) Et ainsi nous voulons croire à notre amitié d'astres, dussions-nous être ennemis sur la terre. » (Le Gai Savoir, § 279).

Richard Wagner aura sans doute été l’une des expériences les plus déterminantes pour la vie et la pensée de Friedrich Nietzsche. La philosophie de Schopenhauer les avait réunis. Le musicien devint un ami et un maître pour le jeune philosophe. Chacun plaça d’immenses espoirs en l’autre. Mais Nietzsche empruntera des voies nouvelles, plus solitaires et plus libres, désormais incompatibles avec l’univers de Bayreuth. Suite à leur rupture s’installe un silence pudique. Après la mort de Wagner, il se transformera pour Nietzsche en un vaste règlement de compte posthume.

Derrière la véhémence savamment calculée de la critique nietzschéenne envers le « cas Wagner », sublime rejeton de la décadence et du nihilisme, se cache une admiration qui n’a jamais faibli. Au-delà du drame de l’amitié rompue, le nom de Wagner devient celui d’un véritable personnage conceptuel : il désigne cet « adversaire parfait » que doit se souhaiter tout philosophe, un problème philosophique central, et finit par devenir le chiffre même du destin de la modernité.

Jamais musicien n’avait été placé si haut dans la pensée d’un philosophe.

22 h > 23 h : La conférence sera suivie d'un concert au piano Nietzsche et la musique. Des compositions musicales de Nietzsche seront ponctuées de lectures de ses textes par des lycéens compiégnois.

Bibliothèque Saint Corneille 

 

Samedi 30 mars 2019

10 h 30 > 12 h 30 : Au bonheur des chiens

En partenariat avec les Bibliothèques de Compiègne

Mark Alizart, philosophe,

a récemment publié : Chiens (Puf 2017), Pop Théologie (Puf 2015)

Présentation : Léon Wisznia, lecteur de philosophie, co-fondateur de Citéphilo et Mickaël Perre, professeur de philosophie au Lycée Pierre d’Ailly de Compiègne.

La Terre aurait été conquise par les loups il y a 35 000 ans, ils étaient alors les rois de la forêt. Aujourd’hui : on compte 100 000 loups et 700 millions de chiens. Comment expliquer la pérennité des chiens dans l’histoire de l’évolution ? Choyé comme l’animal domestique le plus fidèle, le chien peut tout aussi bien être raillé pour sa supposée inertie. Entre la crainte de son agressivité contenue et le spectacle de son imbécillité heureuse, quel statut lui accorder ? Il a fallu attendre les années 60 pour voir des philosophes s’intéresser à l’espèce animale et lui faire une place au coin du feu de la pensée. La vie de l’un d’entre eux, Mark Alizart, a croisé celle d’un chien : Luther. Sa mort l’a profondément affecté. Quand il réalisa dans quelle tristesse la disparition de Luther le plongeait, voulant comprendre, il décida de philosopher à partir de cette disparition, jusqu’à déterrer « l’os » de l’histoire silencieuse d’une relation aussi ancienne que méconnue entre l’espèce canine et l’espèce humaine.

Bibliothèque Saint Corneille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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